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PoĂ©sieen maternelle: "bonne annĂ©e" 2 janvier 2006 Ă  16h26 DerniĂšre rĂ©ponse : 4 janvier 2006 Ă  12h17 BONNE ANNEE Bonne annĂ©e Ă  toutes les choses, Au monde, Ă  la mer et aux forĂȘts, Bonne annĂ©e Ă  toutes les roses, Que lhiver prĂ©pare en secret. quelle santĂ©! Bonne annĂ©e, le vent ! On y travaille , on y travaille ! Deuzzzzzzzzz et contente de lire ta Ily a un manque dans ta vie que tu combles par tes Ă©crits Nell et qui nous enchantes . bises xxx . PostĂ© par plumesetmots, 27 fĂ©vrier 2017 Ă  21:16 | | RĂ©pondre. Quelles diffĂ©rences ! Tout d'abord de la magie , du mystere Mais qui manque pour moi de " vĂ©ritĂ©" Êt de l'autre trop d'informations ou de rĂ©alitĂ©s "crues" qui manquent de poĂ©sie .. 10oct. 2017 - Carl Norac, nĂ© Delaisse1 le 29 juin 1960 Ă  Mons (Belgique), est un Ă©crivain belge de langue française.Il est principalement auteur de recueils de poĂ©sies, et ConfidentialitĂ© Pinterest Jepense que toutes tes Ă©toiles n'auront pas les mĂȘmes couleurs, donc en fonction des couleurs tu pourras mettre des hexagones de jonction tout blanc, ou blanc Ă  petits pois. Bonne continuation, car tes deux premiĂšres Ă©toles sont bien belles. Bon Mercredi . Gros bisous. Merci de cette poĂ©sie. Tutouches Ă  tout : c'est impressionnant et magique. Que la chaleur et la joie de vivre que tu nous apportes te reviennes aussi en retour du fond de nos coeurs. de gros bisous ma toute Belle ainsi qu'Ă  tous les glogueurs qui viennent te rendre visite : Site De Rencontre Sans S Inscrire Et Gratuit. Hors ligne 12 Novembre 2018 Reposons-nous et Ă©coutons la pluie Oui, je le rĂ©pĂšte, absorbons ce bruit N’est-il pas aussi beau que la douce folie Qui parcoure mon sang et ma tĂȘte endormie Lorsque je m’allonge et ouvre les yeux Je la vois qui s’écoule et transforme le bleu Du ciel, de la nuit et les nuages feu Du soleil couchant, et le gris est heureux Reposons-nous et Ă©coutons la pluie Elle nous dit qu’il est temps de garder ainsi Une Ă©coute symphonique quand elle chante et crie Tout comme l’orage dont elle se nourrit Mais qu’elle est avare dit la vie LĂ  ou justement elle ne sait pas tomber Et j’enrage de celle qui inonde mes prĂ©s Comme je prie pour celui qui l’attend Ă  midi. Hors ligne 12 Novembre 2018 Ecouter la pluie est bien mĂ©lancolique, mais parfois elle est utile et quand il a fait chaud on l'attend avec plaisir. Le son de la pluie peut laisser imaginer des instants de solitude, de tristesse..je n'aime pas la pluie.. mais nous ne sommes pas maitre du temps qu'il fait donc sommes bien obligĂ©s de s'y soumettre avec allĂ©gresse, enfin c'est ce que je me dis dans ma bretagne pluvieuse. Hors ligne 12 Novembre 2018 Moi aussi j'aime Ă©couter la pluie, comme j'ai aimĂ© lire ton poĂšme.... et mĂȘme si elle tombe trop ou pas assez, lĂ  ou ailleurs Belle soirĂ©e Maune Hors ligne 12 Novembre 2018 j'envie Loulette qui habite prĂšs de Toulon dans le sud ,quelle belle rĂ©gion ...lĂ  il pleut mais peu ouais mais y'a des vents terribles toute l'annĂ©e Hors ligne 12 Novembre 2018 Moi aussi j'aime Ă©couter la pluie, comme j'ai aimĂ© lire ton poĂšme.... et mĂȘme si elle tombe trop ou pas assez, lĂ  ou ailleurs Belle soirĂ©e Maune merci maune, une pluie sur le chemin, sur les carreaux, c'est un chant symphonique de la nature Hors ligne 12 Novembre 2018 J'aime ta pluie qui chante une belle mĂ©lodie. Bravo pour ce joli poĂšme qui est en accord avec notre journĂ©e pluvieuse. Bonne soirĂ©e Personne o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 12 Novembre 2018 coucou Gand Loup Michel, j'aime la pluie ... mĂȘme si elle dure ... elle fait boucler mes cheveux encore plus et je ne pense jamais Ă  prendre mon parapluie mdr la pluie est une chanson a mon oreille ... mais en ce moment ... la terre se dessĂšche un peu partout hĂ©las ! Bien Ă  toi Rose *** Hors ligne 12 Novembre 2018 J'aime ta pluie qui chante une belle mĂ©lodie. Bravo pour ce joli poĂšme qui est en accord avec notre journĂ©e pluvieuse. Bonne soirĂ©e Personne merci personne de me rejoindre sous la tempĂȘte... o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 12 Novembre 2018 Tiens ! Tiens ! Tu te connectes Ă  cette heure indue lol Rose *** Hors ligne 12 Novembre 2018 coucou Gand Loup Michel, j'aime la pluie ... mĂȘme si elle dure ... elle fait boucler mes cheveux encore plus et je ne pense jamais Ă  prendre mon parapluie mdr la pluie est une chanson a mon oreille ... mais en ce moment ... la terre se dessĂšche un peu partout hĂ©las ! Bien Ă  toi Rose *** la pluie , c'est la vie, alors pourquoi devrait je la maudire. tout se transforme sous la pluie, et les tempĂȘtes apaisent nos nerfs. Crois moi, c'est une vĂ©ritĂ© de chez moi. la pluie est une saletĂ© salvatrice. Hors ligne 12 Novembre 2018 Tiens ! Tiens ! Tu te connectes Ă  cette heure indue lol Rose *** je suis trĂšs prolifique ce soir dans mes lectures o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 12 Novembre 2018 la pluie , c'est la vie, alors pourquoi devrait je la maudire. tout se transforme sous la pluie, et les tempĂȘtes apaisent nos nerfs. Crois moi, c'est une vĂ©ritĂ© de chez moi. la pluie est une saletĂ© salvatrice. Oh ! Tu as sĂ»rement raison Michel ... la pluie m'apaise aussi et puis ... tout semble passĂ© au verni ... ça brille ! Rose *** o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 12 Novembre 2018 je suis trĂšs prolifique ce soir dans mes lectures surtout qu'il y a beaucoup Ă  lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prĂ©vus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! Hors ligne 12 Novembre 2018 surtout qu'il y a beaucoup Ă  lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prĂ©vus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! surtout qu'il y a beaucoup Ă  lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prĂ©vus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! moi je n'ai pas de bagnole alors comme ca c'est rĂ©glĂ© o MaĂźtre poĂšte Hors ligne 12 Novembre 2018 moi je n'ai pas de bagnole alors comme ca c'est rĂ©glĂ© Bah ! Je ferai comme si tu Ă©tais lĂ , sur le siĂšge passager ! Tu m'apporteras du cafĂ© chaud et trĂšs sucrĂ© ... par la voie de l'imagination " sourire" Rose ** Hors ligne 12 Novembre 2018 Bah ! Je ferai comme si tu Ă©tais lĂ , sur le siĂšge passager ! Tu m'apporteras du cafĂ© chaud et trĂšs sucrĂ© ... par la voie de l'imagination " sourire" Rose ** je te suivrai plutot avec mon vĂ©lo et ma caisse en bois sur le porte bagage Hors ligne 12 Novembre 2018 Il est bien doux le chant de la pluie La tienne a une jolie mĂ©lodie ♫â™Ș♫ Sous les tropiques, j'aimais bien l'Ă©couter Lorsqu'elle tabourinnait sur les taules ondulĂ©es Merci pour ce partage. Amicalement Hors ligne 13 Novembre 2018 Bonjour Michel, TrĂšs beau poĂšme, j'aime les derniers vers! La pluie ne me dĂ©range pas, sauf quand elle fait des ravages Ă  son passage autrement, je fais comme Gene Kelly je chante "Singin' in the rain" ou la chanson de Jane Birkin... Allez, je partage pour le plaisir d'entendre la pluie! Belle journĂ©e, merci de ce beau partage! AmitiĂ©s Isabelle DerniĂšre Ă©dition 13 Novembre 2018 Hors ligne 13 Novembre 2018 Trop ... trop peu La pluie fait ce qu'elle pleut Et nous donne la vie Nous pleurons ses lavis sourire Un beau texte Michel Belle journĂ©e ☀☀☀ Pierre Imprimer la poĂ©sie ♩ Bonne annĂ©e A4 ♩ Bonne annĂ©e 2 par page ♩ Bonne annĂ©e 4 par page Bonne annĂ©eBonne annĂ©e Ă  toutes les choses, Au monde, Ă  la mer, aux forĂȘts, Bonne annĂ©e Ă  toutes les roses, Que l’hiver prĂ©pare en secret. Bonne annĂ©e Ă  tous ceux qui m’aiment, Et qui m’entendent ici-bas, Et bonne annĂ©e aussi, quand mĂȘme, A tous ceux qui ne m’aiment pas. Rosemonde GĂ©rard 1871-1953 AnnĂ©e scolaire 2021/2022 Mai rĂ©citations le 16 mai PoĂ©sie 1 Choisie par Gaspard, Esther et Tom Pauvres champignons Quand je vais dans la forĂȘt Je regarde les champignons L’amanite elle a la grippe La coulemelle n’est pas trĂšs trĂšs belle La morille est mangĂ©e de ch’nilles Le bolet n’est pas frais, frais, frais La girolle fait un peu la folle La langue de boeuf n’a plus le foie neuf. Le lactaire est trĂšs en colĂšre Le clavaire çà c’est son affaire Le cĂšpe de son cĂŽtĂ© perd la tĂȘte Moi, je prĂ©fĂšre les champignons d’Paris Eux, au moins, n’ont pas de maladies. PoĂ©sie 2 Choisie par le reste de la classe Les 4 Ă©lĂ©ments L’air c’est rafraichissant Le feu c’est dĂ©vorant La terre c’est tournant L’eau – c’est tout diffĂ©rent. L’air c’est toujours du vent Le feu c’est toujours bougeant La terre c’est toujours vivant L’eau – c’est tout diffĂ©rent. L’air c’est toujours changeant Le feu c’est toujours mangeant La terre c’est toujours germant Et combien davantage encore ces drĂŽles d’hommes espĂšces de vivants qui ne se croient jamais dans leur vrai Ă©lĂ©ment. Claude Roy Avril rĂ©citations le 11 avril PoĂ©sie 1 choisie par RaphaĂ«l, Lexie, Fanny, Naomi, Sevann, Tom, ThĂ©a, Esther, Samuel, Enoah, Louna, ThymotĂ© et Marceau Le poisson d’Avril Le poisson d’Avril AccrochĂ© au fil DerriĂšre ton dos Avec un p’tit mot Se moque de toi Mais tu le vois pas. Tous les copains rient Toi, tu ris aussi Sans savoir pourquoi. Le poisson, c’est toi ! Michel PIQUEMAL PoĂ©sie 2 choisie par Hugo, ManoĂ©, Gaston, Lola et Gaspard PoĂ©sie du poisson d’avril J’ai vu 3 chats bleus, Ă  la queue leu-leu Marchant sur un fil 
..Poisson d’avril ! J’ai vu un chameau faire du vĂ©lo Tout autour d’une Ăźle
..Poisson d’avril ! J’ai vu un gros ver en hĂ©licoptĂšre Traversant la ville
..Poisson d’avril ! J’ai vu une vache avec des moustaches Et de trĂšs longs cils
..Poisson d’avril ! J’ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D’un vieux crocodile
..Poisson d’avril ! Paul GERALDY Mars PoĂ©sie 1 GiboulĂ©es La pluie Ă©parpille un bouquet De perles tiĂšdes et lĂ©gĂšres. On entend chanter les bergĂšres Et les oiseaux dans les bosquets. Le soleil joue Ă  cache cache Avec les gros nuages gris. Les moutons blancs, les veaux, les vaches, Dans les prĂšs semblent tout surpris ! Et voici que parmi l’ondĂ©e, Comme du fond d’un vrai pastel, On voit monter, arche irisĂ©e, Le pont joyeux d’un arc-en-ciel. Raymond Richard PoĂ©sie 2 Monsieur Printemps Le mois de mars a un secret Que je vais vous raconter. Il nous prĂ©pare doucement L’arrivĂ©e de monsieur Printemps. Monsieur Hiver n’est plus le roi, Dame Nature reprend ses droits. Les fleurs apparaissent dans les champs Pour saluer monsieur Printemps. Le soleil rĂ©chauffe de ses rayons Les ailes fragiles des papillons. Tout reprend vie lentement GrĂące au bienveillant monsieur Printemps. Karine Persillet FĂ©vrier PoĂ©sie 1 Le bonhomme de neige Savez-vous qui est nĂ© Ce matin dans le prĂ© ? Un gros bonhomme tout blanc ! Il est trĂšs souriant Avec son ventre rond Ses yeux noirs de charbon Son balai menaçant Et son chapeau melon. Le soleil a brillĂ©, À midi dans le prĂ©, Je n’ai rien retrouvé  Le bonhomme a filĂ© ! Jason Émond PoĂ©sie 2 La gelĂ©e Ce matin, Il y avait Des milliers de diamants Dans les champs. Les gens ont dit C’est la gelĂ©e. » Mais moi, Je sais bien Que c’est la lune Qui a fait craquer Tous ses colliers. Anne-Marie Chapouton PoĂ©sie 1 La sorciĂšre a froid aux pieds La sorciĂšre a froid aux pieds, La sorciĂšre a froid au nez, La sorciĂšre est enrhumĂ©e. Je lui donne un mouchoir bleu vite, elle ferme les yeux. Je lui donne un mouchoir blanc clic, elle claque des dents. Je lui donne un mouchoir noir elle Ă©ternue jusqu’au soir. Je lui donne un mouchoir vert PAF ! Elle tombe par terre ! PoĂ©sie 2 La sorciĂšre Passe, passe, passera La sorciĂšre, la sorciĂšre Passe, passe, passera La sorciĂšre que voilĂ  – Qu’est-ce qu’elle a donc fait Cette vieille toupie? Elle nous a volĂ© Une toile d’araignĂ©e. – On l’attrapera Abracadabra Et on lui donnera Trois bons coups de balais 1, 2, 3 Octobre PoĂ©sie choisie par Fanny, Sevann, ThĂ©a, Lou, Louna, Lola, Hugo, Lexie, ManoĂ©, Tom et Naomi Feuilles d’automne J’ai regardĂ© les feuilles rouges Elles tombaient. J’ai regardĂ© les feuilles jaunes Elles volaient. J’ai regardĂ© les feuilles brunes Que le vent poussait. Rouges, jaunes, brunes, Chacune dansait. Isabelle Jaccard PoĂ©sie choisie par RaphaĂ«l, Marceau, ThymotĂ©, Enoah, Gaston, Gaspard et Samuel L’automne Quand s’annonce l’automne La marmotte marmonne Rentre dans sa maison Et dit C’est la saison OĂč mon lit a du bon Dormons. » Et elle attend le temps Du soleil, le printemps En dormant. Georges Jean Septembre/octobre PoĂ©sie choisie par Fanny, Sevann, Lou, Hugo, ManoĂ©, Tom, Naomi, Marceau, ThymotĂ©, RaphaĂ«l, Samuel, Gaspard, Lola, Gaston et Louna Chouette c’est la rentrĂ©e Chouette, c’est la rentrĂ©e On va bien s’amuser ! Zut, c’est la rentrĂ©e Plus de grasses matinĂ©es ! Chouette, c’est la rentrĂ©e ! La maĂźtresse est bronzĂ©e ! Zut, c’est la rentrĂ©e BientĂŽt fini l’étĂ© ! Chouette, c’est la rentrĂ©e J’ai de nouveaux souliers ! Zut, c’est la rentrĂ©e J’ai un peu mal aux pieds. Sylvie PoillevĂ© PoĂ©sie choisie par ThĂ©a, MahĂ©, Enoah et Lexie C’est dĂ©jĂ  la rentrĂ©e ? Pourquoi cette agitation ? On court partout dans la maison Comment ? C’est la rentrĂ©e ? Et il faut se dĂ©pĂȘcher ? Pas de panique, j’ai mon cartable Et mes souvenirs de chĂąteaux de sable Les copains ne sont pas loin On va se retrouver, c’est bien ! VoilĂ  mon Ă©cole, tout est bien rangĂ© Ma maĂźtresse nous sourit Ă  l’entrĂ©e Le portail est devant nous Plus qu’un bisou et un dernier coucou Julie Legrand AnnĂ©e scolaire 2020 -2021 Les Hiboux poĂ©sie choisie par Malo, MaĂ©, Eloina, Lylou, Axel, Adrien, Gaston, Enoah, Lola, Malo, Samuel, Gaspard Les hiboux Ce sont les mĂšres des hiboux Qui dĂ©siraient chercher les poux De leurs enfants, leurs petits choux, En les tenant sur les genoux. Leurs yeux d’or valent des bijoux Leur bec est dur comme cailloux, Ils sont doux comme des joujoux, Mais aux hiboux point de genoux ! Votre histoire se passait oĂč ? Chez les Zoulous ? Les Andalous ? Ou dans la cabane bambou ? A Moscou ? Ou Ă  Tombouctou ? En Anjou ou dans le Poitou ? Au PĂ©rou ou chez les Mandchous ? Hou ! Hou ! Pas du tout, c’était chez les fous. Robert Desnos Les larmes du crocodile PoĂ©sie choisie par Joshua, Nina, Fanny, ThĂ©a et Louna. Les larmes du crocodile Si vous passez au bord du Nil OĂč le dĂ©licat crocodile Croque en pleurant la tendre Odile, Emportez un mouchoir de fil. Essuyez les pleurs du reptile Perlant aux pointes de ses cils, Et consolez le crocodile C’est un animal trĂšs civil. Sur les bords du Nil en exil, Pourquoi ce saurien pleure-t-il ? C’est qu’il a les larmes faciles Le crocodile qui croque Odile. De Jacques Charpentreau PoĂ©sie de Mai RĂ©citation prĂ©vue le mardi 25 mai Choisie par Joshua, Adrien, Malo, Eloina et MaĂ© L’oiseau futĂ© À quoi bon me fracasser Dit l’oiseau sachant chanter Au chasseur sachant chasser Qui voulait le fricasser. Si tu me fais trĂ©passer Chasseur au coeur dessĂ©chĂ© Tu n’entendras plus chanter L’oiseau que tu pourchassais. Claude Roy Choisie par Axel, Enoah, ThĂ©a, Gaspard, MahĂ©, Fanny, Lylou, Louna, Gaston, Nina et Lola Trois escargots J’ai rencontrĂ© trois escargots Qui s’en allaient cartable au dos Et dans le prĂ© trois limaçons Qui disaient par coeur leur leçon. Puis dans un champ, quatre lĂ©zards Qui Ă©crivaient un long devoir. OĂč peut se trouver leur Ă©cole ? Au milieu des avoines folles ? Et leur maĂźtre est-il ce corbeau Que je vois dessiner lĂ -haut De belles lettres au tableau ? Maurice CARÊME PoĂ©sie de Mars Mars choisie par Nina Joshua Lola Fanny Louna Eloina Malo ThĂ©a Mars Ah ! Que MARS est un joli mois ! C’est le mois des surprises, Du matin au soir dans les bois Tout change avec les brises Le ruisseau n’est plus engourdi ; Le terre n’est plus dure Le vent qui souffle du midi PrĂ©pare la verdure. Alfred de Musset Dame la pluie choisie par Adrien, Gaspard, MaĂ©, Samuel, MahĂ©, Enoah, Gaston, Axel. Dame la pluie Que faites-vous dame la pluie Sur mes carreaux frappant ainsi ? Le ciel a donc tant de chagrin Qu’il pleure depuis ce matin ? Que faites-vous dame la pluie Sur mes carreaux frappant ainsi ? Lavez-vous le joli jardin La maison, le toit, le chemin ? Que faites-vous dame la pluie Sur mes carreaux frappant ainsi ? PoĂ©sie de Janvier Choisie par Gaspard, Joshua, Gaston, Lyanna, ThĂ©a, Fanny, Nina, Enoah, Louna, Samuel, Lylou, Eloina. Pour le nouvel an Une bonne annĂ©e Commence toujours par un baiser. J’en ai mis deux Dans le creux de mes mains. Comme des oiseaux, Baisers frileux, Je sens que vous tremblez un peu. Alors, volez ! Envolez-vous, baisers, Et posez vous doucement Au fond du cƓur de mes parents. Choisie par Lola, MahĂ©, Malo, Adrien, MaĂ©, Axel Bonne annĂ©e Nouvelle annĂ©e, que nous apporteras-tu ? Du bonheur pour rĂ©chauffer nos cƓurs ? De la joie pour ĂȘtre heureux chaque mois ? De la gaietĂ© pour jouer et chanter ? De la rĂ©ussite pour travailler vite ? Nouvelle annĂ©e, que nous apporteras-tu ? DĂšs l’instant oĂč tu choisis d’ĂȘtre joyeux, Appelle tes amis et joue avec eux. Ouvre-leur ton cƓur et toute l’annĂ©e Je te promets que vous serez heureux. Fabienne Berthomier PoĂ©sies DĂ©cembre demain-noel-va-revenir CP et ThĂ©a, Fanny et Nina le-vieux-bonhomme CE1 + Joshua Alphabet novembre Octobre 2020 PoĂ©sies 2 poĂ©sies ont Ă©tĂ© proposĂ©es aux Ă©lĂšves des 3 niveaux. Les Ă©lĂšves ont choisi une poĂ©sie et des temps d’apprentissage collectifs sont organisĂ©s les lundis aprĂšs-midi. La rĂ©citation individuelle devant le groupe classe est obligatoire en CP et CE1 programmes de l’éducation nationale et facultative pour les GS. uniquement les Ă©lĂšves qui le souhaitent s’exerceront. PoĂ©sie La rentrĂ©e de PoĂšme choisie par Gaston, Gaspard, Nina, Eloina, Fanny, ThĂ©a, Joshua, Lyanna et Adrien. La rentrĂ©e de PoĂšme C’est un petit mot Tout propre et tout beau Qui ne veut ni Ă©cole Ni sac sur le dos. Il prĂ©fĂšre les flaques d’eau Et les feuilles qui volent, Il prĂ©fĂšre les Ă©toiles Et les bateaux Ă  voiles
 Pourtant les enfants l’aiment Le petit PoĂšme, Alors, tout propre et tout beau, Son sac sur le dos, Il court sur les cahiers Des petits Ă©coliers. Christine Fayolle PoĂ©sie 2 Feuille rousse, feuille folle choisie par Axel, Lola, Samuel, Louna, MahĂ©, Enoah, Lylou, Malo. Feuille rousse, feuille folle Feuille rousse, feuille folle Tourne, tourne, tourne et vole ! Tu voltiges au vent lĂ©ger Comme un oiseau apeurĂ©. Feuille rousse, feuille folle ! Sur le chemin de l’école, J’ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle ! Dans le vent qui vole, vole, J’ai cueilli pour mon cahier La feuille rousse qui dansait. Luce Fillol Cette annĂ©e un projet chorale avec le conservatoire Emile GouĂ© de GuĂ©ret va se mettre en place tout au long de l’annĂ©e. L’apprentissage des textes par coeur se lie avec l’apprentissage des textes de poĂ©sie. Pour la rentrĂ©e, voici la chanson qui nous a permis une rentrĂ©e en musique », en lien avec l’Education Morale et Civique » Je veux apprendre » Paroles-chant-rentrĂ©e AnnĂ©e scolaire 2019-2020 Les CP et les CE1 copient la poĂ©sie dans leur cahier de poĂ©sies/chants, les GS la collent. Tous rĂ©alisent une illustration correspondant Ă  la poĂ©sie choisie. L’apprentissage se fait en classe et une fois commencĂ©, les Ă©lĂšves peuvent rĂ©viser la poĂ©sie Ă  la maison. Les rĂ©citations devant la classe entiĂšre auront lieu le 9 mars Le-bonhomme-de-neige Le-petit-flocon PoĂ©sie choisie par Enzo, Fabian et Louna L. Un sapin en vedette Mais quel est ce bel arbre Qui trĂŽne au milieu du salon ? C’est la vedette de la saison Aussi prĂ©cieux que le beau marbre ! Il est temps, Ă  prĂ©sent, de le dĂ©corer Car NoĂ«l arrive Ă  grands pas. Guirlandes, boules et objets sympas Sont tous prĂȘts pour le sublimer ! Karine Persillet PoĂ©sie choisie par LĂ©once, Emma, Louna M., MĂ©linda, Lola, Axel, CĂ©leste, Keanan, Lucas et Eloina NoĂ«l se prĂ©pare Mais quelle est cette effervescence Que l’on ressent de toutes parts ? Des petits lutins ont beaucoup de patience Pour tout prĂ©parer avant le dĂ©part. Le pĂšre NoĂ«l, assis derriĂšre son bureau, RĂ©pond aux lettres des enfants sages. Il note avec attention, le nom des cadeaux Qu’il emportera pour son grand voyage. Dehors le grand traĂźneau se remplit, Les rennes trĂ©pignent et s’impatientent. Toutes les Ă©toiles scintillent dans la nuit Qui s’annonce des plus pĂ©tillantes ! Karine Persillet PoĂ©sie choisie par Lyanna, MahĂ©, Enoah, Samuel, Adrien, Tao et Malo Les petits flocons Cette nuit Sans bruit Les petits flocons Se sont enfuis Comme des oisillons Hors de leur nid 
 Cette nuit Sans bruit Les petits flocons Ont butinĂ© Comme des papillons Dans le verger. Cette nuit Sans bruit Les petits flocons Se sont ouverts Comme de fins bourgeons, Fleurs de l’hiver. Albert Atzenwile Anciennes poĂ©sies AnnĂ©e 2018-2019 PoĂ©sie choisie par Soa, Achille, Adrien, LĂ©once, Louna, MaĂ«l, Axel, Eloina, Malo, Lucas et Lilou L’artiste Il voulut peindre une riviĂšre, Elle coula hors du tableau. Il peignit une pie griĂšche, Elle s’envola aussitĂŽt. Il dessina une dorade, D’un bond, elle brisa le cadre. Il peignit ensuite une Ă©toile, Elle mit le feu Ă  la toile. Alors, il peignit une porte Au milieu mĂȘme du tableau. Elle s’ouvrit sur d’autres portes, Et il entra dans le chĂąteau. Maurice CarĂȘme PoĂ©sie choisie par Soline, Emma, InĂšs, Lily, MĂ©linda, CĂ©leste et Basile Partout Je suis un enfant de partout un enfant de Paris, de Cotonou, un enfant de l’ombre des montagnes des plis rouges d’un pagne. Je suis un enfant des nids de moineaux, de Mulhouse, de Baltimore, des petits bateaux de la baie de Rio et pire encore je suis un enfant de quelque part, nĂ© de l’amour entre la chance et le hasard. Un enfant avec un nom, un prĂ©nom, mais un enfant qu’on appelle Terrien parce que, sans moi, cette planĂšte n’est rien. Alain Serres PoĂ©sie choisie par Nolan, Basile, Eloina, Adrien et Lilou Le poisson d’Avril Le poisson d’Avril AccrochĂ© au fil DerriĂšre ton dos Avec un p’tit mot Se moque de toi Mais tu le vois pas. Tous les copains rient Toi, tu ris aussi Sans savoir pourquoi. Le poisson, c’est toi ! Michel PIQUEMAL PoĂ©sie choisie par Axel, Soline, Soa, LĂ©once, Lily, Malo, Achille, Emma, MaĂ«l, MĂ©linda, InĂšs, CĂ©leste, Lucas et Louna PoĂ©sie du poisson d’avril J’ai vu 3 chats bleus, Ă  la queue leu-leu Marchant sur un fil 
..Poisson d’avril ! J’ai vu un chameau faire du vĂ©lo Tout autour d’une Ăźle
..Poisson d’avril ! J’ai vu un gros ver en hĂ©licoptĂšre Traversant la ville
..Poisson d’avril ! J’ai vu une vache avec des moustaches Et de trĂšs longs cils
..Poisson d’avril ! J’ai vu 10 corbeaux assis sur le dos D’un vieux crocodile
..Poisson d’avril ! Paul GERALDY PoĂ©sie choisie par Soline, Basile, Lilou, Soa, MaĂ«l, Achille, Louna, Emma, MĂ©linda, LĂ©once, Lily, Adrien, Lucas, Malo, InĂšs, CĂ©leste et Axel Carnaval est arrivĂ© ! Carnaval est arrivĂ© ! En voici le dĂ©filĂ© Princesse en robe de soie Cow-boy sur son cheval de bois SorciĂšre toujours trĂšs fiĂšre Pirate sans son ƓillĂšre FĂ©e mystĂ©rieuse et pĂ©tillante Prince attendant sa prĂ©tendante Indienne avec ses jolies tresses Clown jonglant avec adresse Colombine romantique et brune Pierrot sur son croissant de lune Tous sont lĂ  pour faire la fĂȘte Au milieu des confettis, des paillettes En ce jour de l’annĂ©e OĂč tout est permis pour s’amuser. Karine Persillet PoĂ©sie choisie par Nolan et Eloina Devine qui est lĂ  ! Qu’il soit de Venise ou de Rio, De Nice ou du MontĂ©nĂ©gro, De Guadeloupe ou de Louisiane, De QuĂ©bec ou de Lausanne, Avec ses reines, avec ses rois Il apporte toujours de la joie. Son cortĂšge de chars fleuris Et son ambiance de fĂ©erie Font de ce jour fĂȘtĂ© Un des plus beaux succĂšs de l’annĂ©e. Musique, danses et folle ambiance Couleurs et plumes en abondance, Tout est prĂȘt car Carnaval est arrivĂ© ! Karine Persillet PoĂ©sie choisie par MaĂ«l, Emma, Axel, MĂ©linda, InĂšs, Eloina, Nolan, Malo, Soa CrĂȘpe saute Si tous les jours c’est comme ça Moi, j’applaudis des 10 doigts ! En classe, avec la maĂźtresse On se dĂ©lasse, on fait des crĂȘpes ! De la farine, des Ɠufs, du lait Du sel et un beau saladier Rien ne manque, tout est lĂ  On n’a plus qu’à croiser les doigts ! La maĂźtresse nous fait confiance Et les crĂȘpes tous seuls on lance. Ouvrez vos yeux bien grands, bien ronds A trois, nos crĂȘpes s’envoleront ! Fabienne Berthomier PoĂ©sie choisie par Lily, Adrien, Achille, Louna, LĂ©once, Lilou, Basile, CĂ©leste et Soline DĂ©lice de crĂȘpes DĂ©but fĂ©vrier, une tendre douceur sucrĂ©e Pointe le bout de son nez. Son nom est CrĂȘpe Vous la connaissez ? Dans la poĂȘle, elle frĂ©mit doucement Mais ne doit pas y rester longtemps. Ronde, belle, dorĂ©e Ă  souhait Elle ne demande qu’à s’envoler. L’heure du goĂ»ter approche Et aujourd’hui, pas de brioche La CrĂȘpe du jour attend Pour rĂ©galer tous les gourmands. Karine Persillet PoĂ©sie choisie par InĂšs, Lucas, Axel, Malo, Soa, Lilou, MaĂ«l et Nolan Mon hiver Mon hiver est parfumĂ© De cendres, de feux de cheminĂ©es. D’encens et de lavande, Pour tous mes enrhumĂ©s
 Mon hiver est beau De blanc et de glace De givre sur les arbres, De palais transparents. Mon hiver je l’entends Grincer dans les branches, Craquer sous mes pas Souffler dans les ruelles
 Je colle mon nez Ă  la vitre Mon hiver est buĂ©e A nouveau il m’invite, A me recroqueviller. De Veronik Leray PoĂ©sie choisie par Eloina, CĂ©leste, Louna, Emma, Lily, MĂ©linda, LĂ©once, Adrien, Soline, Achille et Basile Bonjour Monsieur l’Hiver. – HĂ© ! Bonjour Monsieur l’Hiver ! ça faisait longtemps
 Bienvenue sur notre terre, Magicien tout blanc. – Les montagnes t’espĂ©raient, Les sapins pleuraient, Les marmottes s’indignaient, Reviendra-t-il jamais ? – HĂ© ! Bonjour Monsieur l’Hiver ! ça faisait longtemps
 Bienvenue sur notre terre, Magicien tout blanc. Patrick Bousquet Trois petits sapins Trois petits sapins Se donnaient la main Car c’était NoĂ«l De la terre au ciel. Prirent le chemin, Menant au village Jusqu’à l’étalage D’un grand magasin. LĂ , ils se couvrirent de tout ce qui brille Boules et bougies Guirlandes pour luire Et s’en retournĂšrent La main dans la main Par le beau chemin De l’étoile claire Jusqu’à la forĂȘt OĂč minuit sonnait Car c’était NoĂ«l De la terre au ciel. Jean-Louis Vanham Dans la hotte du PĂšre NoĂ«l Dans la hotte du PĂšre NoĂ«l, Il y a un ourson Ă  bretelles Pour Estelle, Deux chĂąteaux forts Pour Victor, Trois marionnettes Ă  fils Pour CĂ©cile Et quatre masques de dragons Pour les jumeaux Simon et Gaston. Et puis, dans la hotte du PĂšre NoĂ«l, Il y a aussi cinq boĂźtes de caramels. Pour qui donc, je me le demande ? Pour la mĂšre NoĂ«l, cette gourmande ! Mymi Doinet Au temps des dinosaures Il y a des millions d’annĂ©es Sur terre ou dans les airs Vivaient des animaux tout vert. C’était le temps des dinosaures Et des fameux tyrannosaures. Ils Ă©taient trĂšs forts Parfois herbivores Ou carnivores. Ils Ă©taient gĂ©ants Mais pas toujours mĂ©chants. On pouvait voir Vous n’allez pas me croire Des diplodocus grands comme des bus, Des brachiosaures multicolores Ou des iguanodons Gros comme des camions. Mais ne t’inquiĂšte pas Tu ne les verras plus Ils ont tous disparus!! Les Cro-Magnon L’un derriĂšre l’autre nous marchons À la recherche des bisons. Nous lancerons les pierres qui tuent Pour nourrir toute la tribu. On nous appelle prĂ©historiques Mais nous inventons la musique. Et dans nos grottes vĂ©nĂ©rĂ©es Naissent les premiers artistes Et l’humanitĂ©. Dans cent, dans mille, dans dix-mille ans Dans le regard d’un enfant savant Nos animaux reprendront vie Et de nouveaux dans nos esprits Mammouths et bisons danseront GrĂące aux hommes de Cro-Magnon. Christian Lamblin L’homme de Lascaux Dans la grotte de Lascaux, Courent des centaines d’animaux. Des bisons, des rennes, des chevaux, Des cerfs, des vaches et des taureaux
 Mais les artistes gĂ©niaux Qui ont peint ces animaux, N’ont laissĂ©, sur les parois de Lascaux, Qu’un seul homme et qu’un seul oiseau. Une scĂšne pathĂ©tique De chasse au PalĂ©olithique Un homme de Cro-Magnon RenversĂ© par un bison. Mais ce qui est Ă©tonnant, Pour ne pas dire renversant, C’est que le seul homme de Lascaux Ait une tĂȘte d’oiseau. Mois d’automne Septembre est rond comme un raisin voici les grains et leurs pĂ©pins. Le mois d’octobre a pour champions les champignons les potirons. Novembre a froid il met des gants aux doigts du vent et des enfants. Quant Ă  dĂ©cembre il ne dit rien NoĂ«l revient dans les sapins. Patrick Joquel Quand l’automne en saison revient. Quand l’automne en saison revient, La forĂȘt met sa robe rousse Et les glands tombent sur la mousse OĂč dansent en rond les lapins. Les souris font de grands festins Pendant que les champignons poussent. Ah ! Que la vie est douce, douce, Quand automne en saison revient. Samivel Quand l’automne en saison revient. Quand l’automne en saison revient, La forĂȘt met sa robe rousse Et les glands tombent sur la mousse OĂč dansent en rond les lapins. Les souris font de grands festins Pendant que les champignons poussent. Ah ! Que la vie est douce, douce, Quand automne en saison revient. Samivel Feuille rousse, feuille folle Feuille rousse, feuille folle Tourne, tourne, tourne et vole ! Tu voltiges au vent lĂ©ger Comme un oiseau apeurĂ©. Feuille rousse, feuille folle ! Sur le chemin de l’école, J’ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle ! Dans le vent qui vole, vole, J’ai cueilli pour mon cahier La feuille rousse qui dansait. Luce Fillol RentrĂ©e en musique la poĂ©sie de rentrĂ©e est cette annĂ©e chantĂ©e voici le support utilisĂ© en classe pour l’apprentissage Chahut Sur le chemin de l’école, Les crayons de couleur Sautent du cartable Pour dessiner des fleurs. Les lettres font la fĂȘte Debout sur les cahiers, Elles chantent Ă  tue-tĂȘte L’alphabet des Ă©coliers. Ciseaux et gommes SĂšment la zizanie, Ils laissent sur la route Tout un tas de confettis. Entends-tu, ce matin, Le chahut sur le chemin ? C’est la rentrĂ©e qui revient ! VĂ©ronique ColombĂ© Devant elle, la BorrĂšze coule, abondante, gĂ©nĂ©reuse. Marguerite, contourne le gouffre profond et large du Blagour qui la terrifie. Sa couleur vert Ă©meraude l’hypnotise, Ă  chaque passage, elle craint d’ĂȘtre engloutie dans les fonds profonds du gouffre. D’un pied leste, elle descend la pente de la source de la CastiniĂšre. Le murmure de l’eau chante Ă  ses oreilles. Des branchages, doucement, langoureusement, voguent sur l’eau, le lit de la riviĂšre est tapi de verdure. Les bosquets de cornouillers et de sureaux noirs sur le rivage sont touffus, Ă©pais, si elle y entrait, si elle s’y cachait ! elle serait si bien Ă  l’abri des regards, sous la fraĂźcheur des branchages. Il lui suffirait d’attendre, ne plus rien entendre, ne plus rien voir, simplement contempler cette eau voyageuse, calme et sereine. Mais Marguerite sait que tout cela lui est interdit, ce n’est qu’un rĂȘve. Annette SOURZAC La font trouvĂ©e 19600 Nespouls Si elle est lĂ  dans ce cadre merveilleux, ce n’est pas pour le plaisir d’une promenade insouciante comme font les grandes dames reçues au Moulin du maĂźtre. Si elle est lĂ , au bord de cette riviĂšre enchanteresse, oĂč, l’eau est claire et limpide, cette eau qui la berce et lui fait oublier son chagrin, c’est pour emplir ses deux seaux et les ramener, sans en perdre une prĂ©cieuse goutte, au Moulin du Blagour. MalgrĂ© tout, descendre Ă  la corvĂ©e d’eau, pour elle, est toujours un grand plaisir. Elle sait qu’elle pourra, malgrĂ© le travail, grappiller quelques prĂ©cieuses minutes de libertĂ©, rien qu’à elle, loin des regards des autres serviteurs, loin de la grosse Mathilde qui ne la quitte pas des yeux et dont la main est si leste lorsqu’elle n’est pas rapide Ă  la tĂąche. Elle sait qu’elle pourra s’abreuver Ă  satiĂ©tĂ© de la lente descente de la riviĂšre, s’imaginer au fil de l’eau tel un minuscule fĂ©tu de paille, voguer et valser, insouciante. Mais elle sait aussi qu’il lui faudra repartir, chargĂ©e de ces Ă©normes seaux de bois si lourds, emplis de cette eau souveraine, les amener Ă  la cuisine pour AngĂ©le la cuisiniĂšre, et reprendre son service. A dix ans, elle a dĂ©jĂ  un long passĂ© de travailleuse. PlacĂ©e par ses parents au Moulin depuis ses six ans, elle a nourri poules, canards, oies et les imposants dindons qui la terrorisaient. Au fil des jours, les travaux se sont enchaĂźnĂ©s plus durs, plus longs les uns aprĂšs les autres. Elle a appris Ă  ĂȘtre Ă  la disposition des maĂźtres du lever au coucher du soleil en Ă©change de la nourriture, d’une vieille robe retaillĂ©e dans celle d’une servante, d’une paire de sabots et d’un sac de grain Ă  chaque saison pour ses parents. C’est sa vie, servir, travailler loin des siens pour le Vicomte de Turenne Ă  qui appartiennent les terres. Sa mĂšre, une fois par mois, vient la voir en se rendant Ă  la foire de Souillac, sur le seul Ăąne qu’ils possĂšdent ; elle n’hĂ©site jamais Ă  faire un grand dĂ©tour des Malherbes au Blagour pour embrasser sa fille, sa petite, sa derniĂšre d’une longue fratrie. Mais combien de ses enfants sont morts, si jeunes, de faim, de maladie ? Seul l’aĂźnĂ© demeure Ă  la ferme pour les aider, le seul qui hĂ©ritera de ce maigre lopin de terre, dont il deviendra comme son pĂšre, son grand-pĂšre et ses aĂŻeuls, l’esclave devant s’acquitter des lourds impĂŽts royaux. Leurs terres de Malherbes qu’ils labourent, appartiennent aux abbĂ©s de Souillac. Il faut assurer la corvĂ©e, leur donner des journĂ©es de labeur, leur porter le grain pour la Saint Julien, Ă©conomiser les Ă©cus d’or Ă  donner encore pour la Sainte AndrĂ© sans oublier d’amener la volaille Ă  NoĂ«l et ainsi s’acquitter des redevances exigibles par les riches abbĂ©s, qui vivent dans la magnificence et non comme de simples pĂ©cheurs. Marguerite Ă©grĂšne ses maigres souvenirs en remontant vers le moulin, un frisson la parcourt. NoĂ«l 1574, c’était, il y a quelques semaines, elle se souvient de la chaleur du feu de la cheminĂ©e, du retour de la messe de minuit oĂč ses sabots de bois claquĂ©s sur la terre gelĂ©e. Puis,de fil en aiguille, lui reviennent en mĂ©moire, les histoires racontĂ©es par son aĂŻeule Ă  la veillĂ©e, le soir au coin du feu, elle Ă©tait si enfantou mais ces paroles l’ont marquĂ©es Ă  jamais. Sa grand-mĂšre lui contait des histoires de loup rodant le soir au fond des combes profondes, des loups qui hurlaient Ă  la lune, quand le vent soufflait si fort, des loups qui s’approchaient des maisons, qui entraient dans les bergeries et choisissaient leur proie parmi le maigre troupeau. Annette SOURZAC La font trouvĂ©e 19600 Nespouls N’a-t-on pas dit qu’à BorrĂ©ze, un enfanceau fut arrachĂ© du berceau par une louve ? Pourvu qu’elle ne croise jamais ces yeux jaunes fendus, cette mĂąchoire carnassiĂšre, quand elle garde les quelques chĂšvres de MaĂźtre Maure sur les hauteurs de la Chapelle Haute. A chaque fois, elle prend bien garde de ne pas s’asseoir trop prĂ©s des fourrĂ©s de chĂšvrefeuille et de prunelliers, de peur d’ĂȘtre happĂ©e par une bĂȘte de sa rĂȘverie, elle arrive enfin au Moulin, quelle effervescence ! une vraie ruche ! Hommes, femmes, enfants, courent en tous sens. MalgrĂ© le froid vif du dehors en ce mois de fĂ©vrier, la sueur perle au front de leur faut obĂ©ir aux ordres, courir et ne rien oublier, demain est un grand jour, jour d’épousailles de Jeantou, fils de Jean Maure, maĂźtre du Blagour et de PĂ©tronille. Le mariage sera cĂ©lĂ©brĂ© Ă  la paroisse de Reyrevignes, lieu de naissance de la jeune Ă©pousĂ©e mais la fĂȘte aura lieu au Moulin. Marguerite attend avec impatience ce moment, une noce ! Pensez-donc ! Il y a eu tant et tant de misĂšres ces derniĂšres annĂ©es, tant de hameaux abandonnĂ©s, tant de maisons fermĂ©es, la grande peste a tuĂ©e de si nombreux villageois. Un mariage c’est une grande joie et un grand espoir d’avoir de la descendance, de ne pas voir sa lignĂ©e s’éteindre. C’est aussi la promesse de manger pour une fois Ă  sa faim, d’oublier les ventres vides, de ne pas les entendre gronder. MaĂźtre Maure montrera sa richesse Ă  la future belle-famille de Jeantou. Rots, viandes et poissons seront apprĂȘtĂ©s avec grand soin par AngĂšle et les servantes en cuisine, trois jours de liesse et de bombance, oĂč l’on chantera et dansera jusque tard dans la nuit. Les odeurs qui envahissent dĂ©jĂ  les cuisines font saliver se prĂ©cipite dans la cuisine, pose ses lourds seaux d’eau, espĂ©rant pouvoir chaparder un peu de pain sorti du four, la douce mie fond dĂ©jĂ  dans sa bouche. Mais c’est sans compter sur la vigilance de Mathilde, qui, malgrĂ© l’excitation qui rĂšgne dans la cuisine, a les yeux partout, et ne rate jamais l’occasion de rabrouer Marguerite. La petite, alors qu’elle saisit une miche de pain odorante, sent une rude poigne s’abattre sur son Ă©paule – Que fais-tu lĂ , fainĂ©ante ? Va me chercher de l’eau au ruisseau, j’en ai grand besoin pour nettoyer et faire briller la salle de rĂ©ception choisie par le MaĂźtre, le puits ne suffit pas, et nul besoin de gĂącher une eau si claire pour laver les sols. Allez, va, souillon ! Oh ! si elle pouvait, elle Ă©tranglerait cette vieille chipie qui l’a prise en grippe dĂ©s le premier jour. On dit que Mathilde n’aime pas les enfants, qu’elle n’a jamais convolĂ© en justes noces mais que les colporteurs qui passent dans les villages ne la laissent pas indiffĂ©rentes ; on dit aussi que la Mathilde a tant de fois utilisĂ©e de l’herbe Ă  la rue pour faire disparaĂźtre de son ventre l’enfant qui poussait. Annette SOURZAC La font trouvĂ©e 19600 Nespouls Marguerite reprend vaillamment ses rĂ©cipients en bois pesants et redescend vers la riviĂšre. Alors qu’elle plonge le premier dans l’eau limpide, elle entend un Ă©trange bruit, lĂ , venant des fourrĂ©s de noisetiers. Des pas font craquer les feuilles d’automne qui tapissent le sous bois. Elle sent une prĂ©sence, elle devine un regard posĂ© sur ses gestes. S’agit-il d’une bĂȘte sauvage qu’elle aurait surprise ? Les bĂȘtes s’abreuvent Ă  l’aube ? oĂč peut-ĂȘtre est-ce une bĂȘte blessĂ©e ? Peut-ĂȘtre mĂȘme un loup ? DĂ©jĂ , elle ĂŽte ses sabots de bois pour les claquer l’un contre l’autre, espĂ©rant que le bruit ferait fuir l’animal sauvage. Marguerite frĂ©mit et repense Ă  toutes ces histoires racontĂ©es, d’enfant esseulĂ©, dĂ©vorĂ© ; ou du mauvais gĂ©nie sorti tout droit du gouffre de Blagour, si profond. Ne le voit-on pas, Ă  certaines pĂ©riodes, rejeter de grandes gerbes d’eau Ă  plusieurs mĂštres de haut, tandis que les paysans du Boulet voient eux leur source se tarir brusquement ! Quelle diablerie peut-il bien se cacher dans les profondeurs de ce gouffre ? Elle a peur mais malgrĂ© son effroi, elle scrute les buissons, elle aperçoit une ombre. Marguerite ne fait plus un geste, tĂ©tanisĂ©e, son esprit est gourd, ses jambes paralysĂ©es. Elle est lĂ , inerte, fixant du regard les arbustes. A travers les branchages, elle distingue maintenant une masse sombre, puis, tout Ă  coup, alors que l’esprit lui revient, alors qu’elle s’apprĂȘte Ă  s’enfuir en hurlant, une main se pose sur son Ă©paule, son cƓur bat la chamade, ça y est, sa derniĂšre heure est venue, elle va ĂȘtre emportĂ©e dans les tĂ©nĂšbres Ă  jamais. Mais, cette main ne la tire pas de force vers les sous bois, non, cette main est posĂ©e lĂ  doucement sur son Ă©paule, en se retournant, elle dĂ©couvre une main d’enfant pas plus grande que la sienne. Marguerite est nez Ă  nez non pas avec une sorciĂšre ou un dĂ©mon de l’enfer mais face Ă  un tout jeune garçon aussi terrorisĂ© qu’elle. De sa main libre, il pose un doigt sur sa bouche – Chut ! ne crie pas, je t’en prie. Marguerite dĂ©visage l’enfant qu’elle voit enfin, en pleine lumiĂšre. Ses joues portent des traces noires de suie, ses genoux sont Ă©corchĂ©s, sa tignasse blonde en bataille – Mais qui es-tu ? Je ne t’ai jamais vu ici au moulin, pourquoi te caches-tu ? – Chut ! ne dis rien, je t’en prie, je suis Antonin de Bourzolles, je me suis enfui, ne sais-tu rien ? N’as-tu pas vu la fumĂ©e monter dans le ciel Ă  l’horizon ? – Non, que se passe-t-il ? De quel enfer reviens-tu, noir de fumĂ©e ? – Oui, il s’agit bien de l’enfer, j’étais Ă  Souillac avec les troupes de Baron de Gourdon. Mon pĂšre a choisi son camp, nous sommes de la Nouvelle Religion, nous n’acceptons plus d’ĂȘtre saignĂ©s par ces nobles et ces prĂȘtres qui bafouent le Seigneur. Ils paradent et dilapident en cĂ©rĂ©monies majestueuses ce que nous arrivons si difficilement par notre labeur Ă  arracher Ă  la terre. Hein ! tu es de la PrĂ©tendue Nouvelle Religion ? -Ne crains rien, je ne te ferai aucun mal, je ne suis pas fier du tout d’avoir vu tout ce que mes yeux ont vu. Certains ont pillĂ© l’abbaye, excĂ©dĂ©s par les razzias menĂ©es par vous les catholiques. Durant l’échauffourĂ©e, des souillagais se sont rĂ©fugiĂ©s dans l’église Saint Martin, un des lieutenants du Vicomte de Turenne, pris de folie, a donnĂ© l’ordre de mettre le feu Ă  la poudre placĂ©e sous un pilier du beffroi. C’est horrible, les gens criaient, hurlaient. Je n’ai plus vu mon pĂšre, je me suis sauvĂ©, je ne pouvais plus supporter de voir tant de morts, de blessĂ©s, les hommes s’enivraient du sang de leurs victimes, jamais, je n’ai voulu cela, je te le jure. -Souillac brĂ»le ! vous avez attaquĂ© Souillac mais qu’avons-nous fait, nous les catholiques pour mĂ©riter pareille haine et semblable chĂątiment ? N’aimons-nous pas le mĂȘme Dieu ? N’implorons-nous pas le mĂȘme Christ ? – Pardonne les miens, j’ai tellement honte. – Les catholiques vont vouloir venger leurs morts, dĂ©s que vos troupes auront rejoint Gourdon et Turenne, vous, de Bourzolles allez ĂȘtre Ă  la merci des nĂŽtres, tu dois te cacher, ne retourne pas chez toi. – Me cacher ? Mais ou ? Comment survivre et pourquoi ? Mon pĂšre a du tomber, blessĂ©, est-il encore de ce monde ? Et ma mĂšre ? Qui la protĂ©gera maintenant ? Marguerite dĂ©couvre devant elle, un enfant, triste, abattu, vulnĂ©rable. Elle, qui subit, chaque jour, l’injustice, la mĂ©chancetĂ©, qui est impuissante face Ă  ces adultes sans cƓur Ă  qui elle doit obĂ©issance, ne doit-elle pas aider ce gamin entraĂźnĂ© dans cette guerre ? – Ecoute, Antonin, ne perd pas courage, ta mĂšre va avoir besoin de toi et de tes bras pour survivre, je vais t’aider et te cacher. Quand je garde les chĂšvres lĂ  haut sur les hauteurs, j’ai bien le temps et crois moi, des cachettes, j’en connais plus d’une, mĂȘme si je ne les ai pas toutes visitĂ©es, je connais les entrĂ©es, personne ne monte lĂ  haut, Ă  part quelques genĂ©vriers et des chĂȘnes, rien ne pousse. Tu verras, tu seras en sĂ©curitĂ©, tu attendras. Au moulin, tout se sait, je te donnerai des nouvelles des tiens. Demain, c’est la noce du fils du MaĂźtre, les invitĂ©s sont de Reyrevignes oĂč beaucoup de protestants vivent, j’écouterai et je te dirai. – Qui es-tu, fille si courageuse de m’aider, moi le parpaillot ? – Je suis Marguerite des Malherbes, j’ai Ă©tĂ© placĂ© par mes parents trop pauvres pour me nourrir. Mais je ne leur en veux pas, j’attends, je me prĂ©pare et un jour, je m’en suis fait la promesse, je m’enfuirai, je partirai de ce maudit moulin oĂč je n’existe pour personne. Allez, viens, assez parlĂ©, cache-toi dans les fourrĂ©s, je porte ces seaux en cuisine et je viens te rejoindre, il y a tant de va et vient aujourd’hui que personne ne remarquera mon absence, je dois simplement Ă©viter de croiser le chemin de la grosse Mathilde. Antonin se terre dans les bosquets, il suit du regard Marguerite qui s’éloigne sur le chemin de la berge. Peut-il lui faire confiance ? Elle est catholique, il est protestant, aura-t-elle pitiĂ© de lui, dont les siens n’ont montrĂ© aucune clĂ©mence envers ceux de son Ă©glise ? Mais quel autre choix a-t-il ? Il est si fatiguĂ©, des images le hantent, les cris des insurgĂ©s raisonnent sans fin dans sa pauvre tĂȘte. Comment arrivera-t-il Ă  oublier tout ça ? Et son pĂšre ? OĂč est-il ? S’il est vivant, le cherche-t-il ? Dans la matinĂ©e, profitant de l’effervescence, Marguerite rejoint Antonin. Il est au mĂȘme endroit, recroquevillĂ©, endormi. – Antonin, Antonin, c’est moi, Marguerite, n’aie pas peur ; tiens, j’ai rĂ©ussi Ă  prendre une miche de pain, mange, tu en as besoin. Antonin se saisit de la tourte encore chaude et en arrache des morceaux qu’il avale goulĂ»ment. Marguerite est rassurĂ©e, si grande faim montre l’appĂ©tit qu’Antonin a pour continuer Ă  vivre malgrĂ© les Ă©preuves qu’il vient de traverser. – Suis-moi, Antonin, nous allons monter cette colline, je t’emmĂšne Ă  la grotte de la roche percĂ©e », tu y seras Ă  l’abri et je t’y rejoindrai dĂ©s que je pourrai. Les deux enfants empruntent le chemin tracĂ© par les sabots des chĂšvres, Ă  mi-hauteur, ils contemplent la vallĂ©e. Les champs de chanvre nus, leurs sillons bruns hachĂ©s de pierres blanches, couvrent la plaine. Au-dessus de Souillac, des volutes de fumĂ©e noire montent encore dans le ciel. Marguerite presse Antonin, le tocsin des Ă©glises sonne. Elle prend un petit sentier vers la gauche. Antonin dĂ©couvre l’entrĂ©e de la grotte, il y pĂ©nĂštre. – N’as tu pas peur, Antonin ? – A part, une bĂȘte sauvage venue s’y rĂ©fugier, nous ne trouverons rien d’autre, ne t’inquiĂšte pas, rĂ©pond-t-il. – Ne crains-tu pas un dĂ©mon ou une diablerie ? – Tu Ă©coutes trop les sornettes des calottĂ©s, Marguerite, ils vous tiennent dans l’ignorance et la crainte pour mieux vous asservir. Ne crains rien, je te dis, viens. Antonin s’enfonce dans la grotte, l’entrĂ©e est grande, il contourne quelques rochers. –VoilĂ , je serai bien ici, je t’attendrai Marguerite. A cet instant, quelques jappements s’échappent des jupes de Marguerite. – Qu’est ce que c’est ? demande Antonin sur la dĂ©fensive. – N’aies pas peur, Antonin, regarde. Marguerite soulĂšve son caraco. DissimulĂ© dans les plis de ses vĂȘtements, apparaissent deux yeux marron et une truffe, un petit chiot lui lĂšche les mains. – J’ai crains que tu ne t’ennuies, seul ici, que de mauvaises pensĂ©es te viennent. Regarde le, je l’ai appelĂ© Sans Foi » parce quelle que soit la main qui la caresse au moulin, huguenote ou catholique, il est heureux, il jappe, se retourne, tend ses petites pattes et son ventre aux caresses ; il est sevrĂ©, il te tiendra compagnie et te prĂ©viendra en cas de danger, mĂȘme s’il ne peut pas encore te dĂ©fendre, il te protĂ©gera. – Je n’ai besoin de personne pour me dĂ©fendre, je sais me battre, je ne suis pas un lĂąche, rĂ©pond Antonin, vexĂ©. – Je sais tout cela, Antonin, mais face Ă  des hommes armĂ©s, que feras-tu ? Antonin baisse les yeux, Marguerite pose sa main sur sa joue -Personne ne vient jamais ici, il faut attendre et tu pourras rejoindre Bourzolles ensuite. Marguerite redescend par le sentier escarpĂ©, sa longue jupe s’accroche aux bosquets Ă©pineux. En arrivant au moulin, elle butte sur Mathilde, celle-ci la suit des yeux, un moment, soupçonneuse. – D’oĂč viens-tu ? Crois-tu que l’heure est Ă  baguenauder et te promener comme une princesse, cours en cuisine aider AngĂšle qui ne sait plus oĂč donner de la tĂȘte. Docile, Marguerite rejoint la cuisine. Des grosses marmites ventrues fument, chuintant dans l’ñtre. AngĂšle a les joues si rouges qu’on la dirait prĂȘte Ă  exploser. Des marmitons courent en tout sens, les lingĂšres passent les bras chargĂ©s de belles nappes blanches, odorantes de lavande. Des commis de marchands venus de Souillac dĂ©chargent les vivres et victuailles qui ne sont pas produits Ă  la ferme vins de Bordeaux, quelques rares Ă©pices et gĂąteries, dragĂ©es qui seront prĂ©sentĂ©s pour montrer la richesse du MaĂźtre. Marguerite surprend leur conversation -Tout est en feu ! -Des morts, des blessĂ©s ! -L’église Saint Martin est dĂ©truite ! -Il faut nous venger ! -Les Huguenots sont repartis chez eux, les bras chargĂ©s de morts ! -Qu’ils brĂ»lent en enfer ! Marguerite Ă©pluche les lĂ©gumes et ne perd pas une miette des informations qu’elle rĂ©colte. Les hommes sont en colĂšre, leurs paroles pleines de fiel et de vengeance. Quand trouveront-ils la paix ? S’ils apprenaient qu’elle cache un traĂźtre Ă  leur cause, quel sort leur rĂ©serveraient-ils ? Que deviendrait-elle ? Mais peut-elle trahir Antonin ? Au cƓur de l’aprĂšs midi, aprĂšs s’ĂȘtre rassasiĂ©e d’une soupe et d’un quignon de pain dur, Marguerite profite d’un moment d’accalmie pour disparaĂźtre discrĂštement. Avant de prendre le sentier menant Ă  la riviĂšre, elle s’assure que Mathilde n’est pas dans les parages. Son instinct lui souffle de se mĂ©fier de cette mĂ©gĂšre. Elle escalade la colline, une cruche d’eau sous le bras, mais arrivĂ©e sur les hauteurs du plateau, alors qu’elle se hisse en s’accrochant d’une main aux rochers, elle dĂ©couvre Ă  hauteur de ses yeux, deux pieds chaussĂ©s de sabots, un bas de robe qu’elle reconnaĂźt immĂ©diatement, c’est la jupe de Mathilde. La mĂ©chante femme la fixe du regard, bras Ă  la taille, le regard mauvais. Marguerite tremble, quel mensonge inventer pour expliquer sa prĂ©sence ici, loin du moulin ? Heureusement, pour mieux s’agripper aux rochers, elle a dĂ©posĂ© sa cruche d’eau dans les herbes, pourvu que Mathilde ne la dĂ©couvre pas. -Que fais-tu lĂ , fainĂ©ante ? Retourne au moulin tout de suite avant que je ne trouve une branche de noisetier et que je t’en fouette pour te raviver les sangs. Marguerite ne dit mot, heureuse de s’en sortir si facilement, elle descend le sentier Ă  vive allure. Impossible pour elle maintenant d’échapper Ă  la vigilance de Mathilde. Pourvu que Sans Foi » ait averti Antonin de la prĂ©sence de Mathilde. La journĂ©e passe en d’innombrables corvĂ©es amener du bois, frotter les parquets, nettoyer les Ă©tables, nourrir les bĂȘtes. Les conversations ne bruissent que des Ă©vĂ©nements de Souillac. D’heure en heure, les informations les plus folles circulent. On dit que les protestants en se repliant ont abattu toutes les croix des chemins. Certains parlent de s’armer et de poursuivre ces mĂ©crĂ©ants. MaĂźtre Maure est inquiet, le mariage pourra-t-il avoir lieu ? Pourront-ils se rendre Ă  Reyrevignes sans craindre d’ĂȘtre attaquĂ©s ? La nuit tombe vite en fĂ©vrier, obligeant chacun Ă  rejoindre son lit Ă  l’heure des poules. Seul, le MaĂźtre peut s’offrir le luxe de brĂ»ler une chandelle que l’on aperçoit vacillante Ă  travers le carreau des fenĂȘtres en verre grossier du moulin. Dans l’étable, dans la chaleur des bĂȘtes, les servantes dorment sur un matelas commun de paille. Marguerite peine Ă  s’endormir malgrĂ© sa fatigue. Elle imagine Antonin, sans nouvelle, seul dans sa grotte, sans rien Ă  boire ni Ă  manger. La pensĂ©e de Sans Foi » aux cĂŽtĂ©s du jeune garçon l’aide Ă  trouver enfin le sommeil. Demain, Ă  l’aube, elle montera lĂ  haut et tant pis si elle est punie ou battue. Le jour pointe, le coq vient juste de chanter, le froid est vif, Marguerite sort du moulin, sur la pointe des pieds. Sa cape de drap noir se fond dans le paysage. Elle arrive au plateau Ă  bout de souffle, les joues rouges, elle entre dans la grotte -Antonin, Antonin, montre-toi, c’est moi, Marguerite. Le garçon s’approche, suivi de Sans Foi ». -Excuse-moi, je n’ai pas pu venir hier. -Mais si, tu es venue, hier, j’ai trouvĂ© ce sac avec des pommes, des noix, un morceau de lard, du pain et cette cruche d’eau Ă  l’entrĂ©e de la grotte, c’est bien toi qui as dĂ©posĂ© ces provisions ? Marguerite reconnaĂźt la cruche d’eau, c’est celle qu’elle a abandonnĂ©e hier dans les fourrĂ©s et ce sac porte la marque du moulin. Quelqu’un au moulin est au courant de la prĂ©sence du fugitif cachĂ© dans la grotte, mon Dieu ! Mais ce quelqu’un est prĂȘt Ă  aider le fuyard qui s’y cache, il lui a laissĂ© de quoi se ravitailler. Mais qui cela peut-il ĂȘtre ? La seule personne que Marguerite ait vue, c’est Mathilde. Mathilde saurait-elle quelque chose ? Aurait-elle compris ? Va-t-elle les dĂ©noncer ? Pourquoi ce sac de nourriture ? Peut-ĂȘtre voulait-elle voir si quelqu’un le prenait ? C’est un piĂšge ! Marguerite fait part de ses rĂ©flexions Ă  Antonin. -Mais non, Marguerite, tu te fais des idĂ©es, si cette personne voulait me dĂ©noncer, je serai dĂ©jĂ  prisonnier, je te dis que cette personne veut aider les fuyards, je ne dois pas ĂȘtre le seul Ă  me cacher et avoir besoin d’aide. Ne t’inquiĂšte pas, notre foi se propage, nous avons beaucoup d’amis. Tout en parlant, Antonin caresse la roche, du bout des doigts, il suit un sillon creusĂ© dans la veine. -Qu’est ce que c’est ? demande Marguerite. -C’est un cƓur Ă  l’envers que j’ai gravĂ© pour m’occuper les mains et marquer ainsi mon passage, c’est un signe de reconnaissance entre nous, les protestants. Marguerite Ă  son tour suit de son doigt le sillon tracĂ©. Antonin ne dit rien, il saisit les deux cailloux dont il s’est servi pour marquer la roche. Il frappe, Ă  petits coups prĂ©cis et rĂ©guliers, il trace un cƓur Ă  l’endroit pointe en bas auprĂšs du premier cƓur -Celui lĂ  est pour toi, Marguerite, le cƓur des catholiques, parce que tu m’as aidĂ© et que jamais je ne t’oublierai. -Ce sont nos cƓurs, Antonin, nos deux cƓurs, l’un Ă  cĂŽtĂ© de l’autre pour toujours, jamais rien ni personne ne pourra les effacer. Lentement, Marguerite se lĂšve, elle descend vers le moulin sans se retourner, laissant Antonin, songeur face aux deux cƓurs gravĂ©s. Marguerite est prise par la frĂ©nĂ©sie des prĂ©paratifs du mariage, la matinĂ©e suffit Ă  peine Ă  finir les derniĂšres tĂąches. Le cortĂšge de la noce se met en route, le mariĂ© en tĂȘte, marchant sous les quolibets et plaisanteries, la lente procession se rend Ă  pied Ă  Reyrevignes. Un attelage tirĂ© par un mulet les suit, de longs branchages d’épineux entremĂȘlĂ©s Ă  quelques rubans le dĂ©corent. Dans le convoi, Marguerite aperçoit Mathilde mais elle Ă©vite son regard qu’elle sent peser sur elle. ArrivĂ©s Ă  la paroisse Sainte Madeleine de Reyrevignes, les invitĂ©s entrent dans l’église. A l’autel, la mariĂ©e attend son futur Ă©poux, agenouillĂ©e devant la piĂ©ta. Le fiancĂ© s’agenouille Ă  cĂŽtĂ© de sa promise. Le prĂȘtre prononce les paroles sacrĂ©es unissant Jeantou et PĂ©tronille, promis depuis leur enfance l’un Ă  l’autre, devant leurs parents, parrain et marraine. La mĂšre de la mariĂ©e est dĂ©cĂ©dĂ©e en couches depuis de longues annĂ©es. Le prĂȘtre inscrit dans le registre de la paroisse la date du mariage, les noms des mariĂ©s, parrain et marraine, puis, il fait signer les tĂ©moins. Seul, Maturin Roux, le parrain du mariĂ© signe de son nom. Les autres tracent leurs initiales sous la mention Ă©crite par le prĂȘtre n’ont pas signĂ© pour ne savoir ». Marguerite s’approche du registre, elle n’a jamais vu de lettres tracĂ©es, elle trouve cela trĂšs joli. MaĂźtre Maure lance quelques Ă©cus devant le porche de l’église, les enfants se prĂ©cipitent, Marguerite en saisit un qu’elle tient fermement dans son poing serrĂ©. Le cortĂšge repart vers le moulin, les chants, la cornemuse et le pipeau les accompagnent. Les mariĂ©s arrivent au moulin dans la carriole sous les vivats. Les tables sont mises, la soupe est servie dans des assiettes en faĂŻence bleue sur de belles nappes brodĂ©es blanches. Marguerite sert les invitĂ©s, les plats se suivent. Les convives rient et chantent. Elle a grande faim, elle attend avec impatience le moment oĂč Ă  leur tour les serviteurs pourront se restaurer et profiter des largesses du maĂźtre en ce jour de noces. Marguerite dĂ©robe une cuisse dodue de poulet, deux fromages de brebis, elle les place dans un foulard qu’elle s’empresse d’emmener Ă  Antonin. ArrivĂ©e Ă  la grotte cachĂ©e, elle dĂ©balle son festin devant Antonin, ravi. Sans Foi » lui lĂšche les doigts quĂ©mandant l’os de ce merveilleux morceau de poulet. Marguerite rit et s’amuse des pantomimes du chiot. Elle se sent si lĂ©gĂšre aujourd’hui malgrĂ© le travail fourni, c’est jour de fĂȘte et de bombance, demain encore ils mangeront Ă  leur faim. Antonin la regarde la mine austĂšre. -Quel dommage que tu ne puisses pas te joindre Ă  nous, nous aurions ri et dansĂ© ? lui dit-elle. -Quelle histoire pour une simple union ! quelle perte de temps et quelles idioties que de se trĂ©mousser ainsi au son de la musique ! -Tu n’aimes pas danser, rire et t’amuser, Antonin ? Tu aurais du voir comme la bĂ©luge » nous a fait rire de ses histoires ! -Tout cela est bien inutile, nous sommes ici sur terre par la grĂące du Seigneur pour travailler, prier et ne pas gĂącher notre temps prĂ©cieux en bĂȘtises. Marguerite ne dit rien, dĂ©contenancĂ©e par la mine sĂ©vĂšre d’Antonin. Elle sort, d’une poche de sa jupe, la piĂšce ramassĂ©e sur le parvis de l’église. -Tiens, Antonin, c’est pour toi, tu pourras acheter une indulgence et te faire pardonner tes pĂ©chĂ©s. J’ai bien regardĂ©, l’écu n’est pas rognĂ©. -SacrilĂšge, crie Antonin, en jetant la piĂšce, seule la foi sauve. Marguerite ne comprend pas les rĂ©actions de son ami, sont-ils si diffĂ©rents ? Comment pourraient-ils s’aimer alors qu’ils ne partagent pas les mĂȘmes façons de penser ? Les deux cƓurs sur la pierre, pourquoi Antonin les a-t-il gravĂ© ? La jeune fille se lĂšve et quitte la grotte sans un regard pour Antonin. Triste et amer, elle prend le petit chemin qui la ramĂšnera au Moulin. Soudain, elle est happĂ©e par une main qui la tire vers les buissons. Elle a juste le temps de pousser un cri avant qu’une main ferme lui couvre la bouche. Mais, l’étreinte se desserre, elle se retourne brusquement, le cƓur battant, Ă  ses pieds, Ă©talĂ©e de tout son long, gĂźt Mathilde. Antonin l’a assommĂ©e -Je ne pouvais pas supporter de te voir partir en colĂšre aprĂšs moi, Marguerite ; j’ai voulu te rattraper quand j’ai aperçu cette femme qui levait la main sur toi, j’ai vu rouge, j’ai pris un bĂąton et je l’ai frappĂ©e. MalgrĂ© ces fortes Ă©motions, Marguerite est heureuse qu’Antonin l’ait suivie pour se rĂ©concilier et surtout l’ait sauvĂ©e de cette mĂ©gĂšre. -Antonin, tu crois qu’elle est morte ? Mon Dieu ! qu’allons nous faire ? -Ne t’inquiĂšte pas, Marguerite, regarde, elle ouvre dĂ©jĂ  les yeux, elle est simplement assommĂ©e. Tu la connais ? -Oui, c’est la terrible Mathilde, je l’ai surprise, hier, Ă  nous Ă©pier. Maintenant, elle sait, elle va nous dĂ©noncer, qu’allons-nous devenir ? Mathilde se tient la tĂȘte, un lĂ©ger filet de sang coule le long de sa tempe -Ah ! misĂšre ! tu n’y es pas allĂ© de main morte ! ça m’apprendra Ă  vouloir aider les autres ! Tu es lĂ , toi, coquine ! dit-elle, en regardant Marguerite. Marguerite devient livide Ă  la pensĂ©e qu’elle la reconnaisse et la nomme, elle devine que Mathilde n’aura aucune indulgence pour elle et qu’elle tient sa vie et celle d’Antonin entre ses mains. Marguerite se jette aux pieds de Mathilde -Marguerite, pitiĂ© ! pitiĂ© ! ne dĂ©nonce pas Antonin, c’est encore un enfant ! -Ah ! Mademoiselle avec ses grands airs, rĂ©clame clĂ©mence ; Mademoiselle se croit au-dessus des autres, trop belle pour servir. Sournoise ! croyais-tu pouvoir Ă©chapper Ă  ma vigilance ? Tes ruses, je les connais par cƓur, moi aussi, j’ai Ă©tĂ© enfant, placĂ©e comme servante Ă  l’ñge oĂč on a encore besoin de la douceur des bras de sa mĂšre, Ă  l’ñge oĂč on peut Ă  peine traĂźner les lourds seaux, Ă  l’ñge oĂč on tremble d’effroi, le soir sous sa maigre couverture. Qui a eu pitiĂ© de moi ? Personne ! -Ne faites pas de mal Ă  Marguerite, c’est moi, le fautif, je suis Antonin de Bourzolles et
 -Je sais qui tu es, mon garçon, je t’ai cherchĂ©, crois-moi dans toutes les grottes, les forĂȘts, les taillis Ă  des lieux alentours. -Mais pourquoi me cherchez-vous ? Si vous pensiez que je me cachais ici, pourquoi ne pas m’avoir dĂ©noncĂ© ? -Moi ! vendre un des nĂŽtres ! pour qui me prends-tu ? Une traĂźtresse, une fĂ©lonne ? -Comment Mathilde ? Vous ĂȘtes de la Nouvelle Religion ? s’écrie Marguerite. -Bien sĂ»r, petite, je vais au temple avec les autres, je n’ai rien dit pour ne pas perdre ma place, MaĂźtre Maure m’aurait jetĂ©e dehors mais j’ai trop vu de vilenies faites par les razĂ©s », ils pensent plus Ă  s’amuser et s’enrichir qu’à prier. Isaac, le colporteur de dentelles m’a longuement expliquĂ© la bible et j’ai choisi. Je connais le pĂšre d’Antonin et c’est lui qui m’a demandĂ© de retrouver son fils, il l’avait vu s’enfuir, les yeux hagards comme fou. -Mon pĂšre ! mon pĂšre est vivant ? -Oui, petit, avec quelques autres, ils ont rĂ©ussis Ă  s’enfuir, emportant morts et blessĂ©s. Nous avons enterrĂ© quelques-uns uns des nĂŽtres au lieu dit, les trois pierres », qu’ils reposent en paix ! -OĂč est mon pĂšre ? -Il se cache Ă  Turenne, le temps que les souillagais oublient leur colĂšre. Que Dieu fasse que l’on vive en paix, chacun libre de vivre sa foi au grand jour. Et toi ? Marguerite, ne vas pas nous donner ! -Je n’ai pas trahi Antonin, pourquoi irai-je vous dĂ©noncer ? -Parce que tu ne m’aimes pas ! Marguerite rougit, dĂ©tourne le regard, ah ! c’est vrai qu’elle n’aime pas Mathilde et rien ne la fera revenir Ă  de meilleurs sentiments pour elle. -Marguerite, notre absence va se remarquer, on va nous appeler, nous chercher, il faut redescendre. Allez, hĂąte-toi, bougonne Mathilde. -Antonin, que va-t-il devenir ? -Ne t’inquiĂšte pas pour lui, je veux prĂ©venir les nĂŽtres, ce soir, il sera prĂšs de son pĂšre Ă  Turenne, Ă  l’abri ; allez, dĂ©pĂȘche-toi, lambine. D’une main vigoureuse, Mathilde empoigne l’enfant qui n’a que le temps de se retourner. Antonin lui crie -Je reviendrai, je te le promets. De ce jour, Marguerite a appris la patience, elle guette sans fin le long chemin qui mĂšne au Moulin, espĂ©rant en chaque visiteur, mendiant, colporteur ou prĂȘcheur, reconnaĂźtre Antonin. Elle flĂąne sur le bord de la riviĂšre, rĂȘvant, que d’un bosquet, surgisse son ami. Souvent, elle monte le chemin escarpĂ© jusqu’à la grotte, doucement elle passe son doigt sur les cƓurs gravĂ©s dans la pierre, songeant Ă  la promesse d’Antonin. Mathilde est restĂ©e dure et sans pitiĂ© pour elle, sachant quel secret les lie l’une Ă  l’autre, l’une servante de la Nouvelle Religion, l’autre aidant un fuyard. Marguerite a attendu des jours et des jours, il n’est jamais venu. Alors, seule, elle a dĂ©cidĂ© de tenir sa promesse. Un matin, elle s’est levĂ©e, elle a pris quelques effets dans un morceau de toile qu’elle a nouĂ©. Sans se retourner, elle est allĂ©e sur le grand chemin qui la mĂšnera Ă  Turenne. A quelques mĂštres derriĂšre elle, un grand chien noir, fidĂšle, la suit -En route, Sans Foi », nous retrouverons Antonin. Sylvie STAUB Raconteuse d’histoires © 2010, Reproduction interdite sans autorisation Ă©crite des auteurs Sylvie STAUB Le Soulage 46200 La Chapelle-Auzac 05 65 37 67 99 Les illustrations sont d’ Annette SOURZAC La font trouvĂ©e 19600 Nespouls IdĂ©es de messages de bonne AnnĂ©e 2022Bonjour tout le monde voilĂ  dernier jour de cette annĂ©e, je viens vous dĂ©poser mes vƓux ainsi que vous souhaiter une bonne journĂ©e, un bon rĂ©veillon de la saint Sylvestre ainsi qu'une bonne et heureuse annĂ©e 2022, merci Ă  vous de m'avoir suivis cette annĂ©e, j'espĂšre que vous serez aussi nombreux l'annĂ©e prochaine, encore merci Ă  vous...bonne journĂ©e, que celle-ci soit baignĂ©e de joie, de bonheur, de tendresse et de beaucoup d'amour gros une Bonne AnnĂ©e 2022 avec originalitĂ©Quel beau message pour souhaiter la bonne annĂ©e ?Message court de bonne annĂ©e carte de vƓuxUne annĂ©e s'est Ă©coulĂ©e, comme une roue qui tourne,Une annĂ©e s'est Ă©coulĂ©e avec son lot de petits rien »Qui de chagrins vous fait tomber, ou de joie vous transporte,Elle s'est Ă©coulĂ©e donnant ses grains de sable sans ristourneA ce temps qui inspire et soupire, nos vies en annĂ©e s'est Ă©coulĂ©e, une autre frappe Ă  la porteEt va la remplacer », ou plutĂŽt en faire la continuitĂ©,Les lendemains inconnus sont toujours empliesDe surprise Ă  dĂ©mailloter, Ă  dĂ©couvrir, pour le meilleurEt le moins meilleur, ça y ai, ça va ĂȘtre la nouvelle annĂ©e
Les secondes, minutes, heures s'Ă©graines, symphonieDu Temps, une horloge, un fleuve, un ocĂ©an en fleurDe ciel, des Ă©toiles qui naissent, en filante trĂ©passe,Laisse en traĂźnĂ©e le chemin, un fil oĂč tout se rejoint,OĂč parfois l'on se penche, la chambre du hors temps
Les cotillons s'alignent, les bougies flamboient, passentSur la table les mets de l'annĂ©e, en oraison tout revient,Puis tout est consommĂ©, construction perpĂ©tuelle en Ă©lan,OĂč s'offre l'amitiĂ©, se prend un sourire, et valse l'amour,C'est tout ce qui est Ă  souhaiter chaque annĂ©e, au four
Au four des journĂ©es qui vont s'Ă©couler, bonne santĂ©,Meilleurs vƓux et tout ça, et tout ça, je vous souhaite,Que naissent des songes Ă  rĂ©aliser en vos tĂȘtes,Qu'en vos tranches de corps, les sens soient Ă©merveillĂ©s,En Ă©merveille de Paix » sur votre lopin d'univers par tous mĂ©ritĂ© »...© Pascal LamachĂšreBonne AnnĂ©e 2022 Texte Carte de VƓux Les plus beaux messages de bonne annĂ©eMeilleurs vƓux pour 2022Soyons les fiers et heureux tĂ©moins de l’ ronde du temps qui passe ne s’arrĂȘtera compterons les douze coups avant de 2022 nous apporte joie, rĂ©ussite et quelques jours, la grande porte s’ l’an 2022, main dans la main, cƓur contre tous les pays du monde, la colombe tous les villages, les cloches sonneront de les Dieux reçoivent cette modeste carte de dis-je, que les gouvernants entendent ce en 2022, si nous voulons, nous serons tous vrai, sous la plume, les mots parlent d’eux-mĂȘmesBonne et heureuse annĂ©e ! Une bonne et heureuse AnnĂ©e Ă  tous, Mes souhaits le plus sincĂšres. Soit, comme le Soleil, tu poursuis le chemin dictĂ© par le Cosmos, sans surprise ni facĂ©tie ; soit tu permets aux 365 jours Ă  venir de tous briller de façon inĂ©dite et improbable pour crĂ©er de nouvelles Ă©toiles Ă  chacune de tes nuits. A toi de dĂ©cider de rendre chaque instant de 2022 plus vivant encore... Maintenant ! Bonne AnnĂ©e crĂ©ative et bien inspirĂ©e Ă  tous ! Une annĂ©e se replie, une annĂ©e s'achĂšve, une annĂ©e se retire faisant sa rĂ©vĂ©rence Ă  l'homme, laissant un jardin en friche, Ă  nous d'y planter amour et joie, Ă  nous de changer ce qui a pĂ©rit la derniĂšre fois, a nous d'aller vers cette nouvelle annĂ©e toute fraĂźche et faisant de ce parterre dĂ©sertĂ© un jardin digne d'un paradis terrestre. Bonne annĂ©e mes amis es À vous tous qui, lisez, aimez, commentez, partagez les publications de cette page, je tenais Ă  vous remercier vivement du fond du cƓur et vous souhaiter une bonne nouvelle annĂ©e de bonne santĂ©, amour, bonheur et poĂ©sie En cette pĂ©riode de FĂȘtes, je vous souhaite tout l'Amour dont vous avez besoin ❀ Vivez, riez, chantez et dites Ă  ceux qui vous sont prĂ©cieux que vous les aimez 💝 Bonne annĂ©e Je vous souhaite Ă  tous et Ă  toutes un trĂšs bon RĂ©veillon et une excellente AnnĂ©e 2022, qu'elle vous apporte Amour, AmitiĂ©, Joie, Bonheur et RĂ©ussite. Je vous souhaite d'excellentes fĂȘtes, et une bonne nouvelle annĂ©e. Meilleurs et plus sincĂšres vƓux. Je souhaite Ă  tous les amis es une annĂ©e pleine de bonheur et de belles surprises. Des jours ensoleillĂ©s si ce n’est pas dans le ciel cela sera dans votre cƓur et aussi dans celui de ceux que vous aimez. Tous mes VƓux de Bonheur, du plus profond de mon cƓur, pour cette nouvelle annĂ©e, soyez heureux es et en bonne santĂ©. TrĂšs Bonne AnnĂ©e 2022! De lumiĂšre bleue dorĂ© aux Ă©tincelles argentĂ©es, sans artifice ainsi soit votre Ă©difice, de pĂ©tales aux couleurs bĂ©nit du soleil, au goĂ»t de miel pour parfumer votre ciel, que le chant de l'ange de l'amour raisonne en vous chaque jour. BONNE ANNÉE MES AMIS Éclat-mousse, Ă©clat-joie, Ă©clat-toi... Et toi, et toi, et toi, toi, toi... Pour une annĂ©e de douces heures, de bonnes heures, de cent et mille et mille fois mille fois mille cƓurs accrochĂ©s au sillage d'un monde se teintant enfin Ă  la faim de rose-douceur... Une annĂ©e que je vous souhaite lĂ©gĂšre et fĂ©conde Ă  tu, vous -tous ! Bonne annĂ©e tous ! Meilleurs vƓux a notre gĂ©nĂ©reux poĂšte .vos poĂšmes inspirent la sincĂ©ritĂ©, la sĂ©rĂ©nitĂ© et la simplicitĂ© ce qui entraĂźne une grande complicitĂ© avec vos lecteurs. Bonnes et Joyeuses FĂȘtes de fin d'annĂ©e. Excellente AnnĂ©e ⭐ Vous aimerez sans doute lire Textes et Messages de Bonne AnnĂ©e 2022 Avec de belles photos et un arrangement musical original, une belle et nouvelle annĂ©e 2022, message Ă  Ă©couter ci-dessous PoĂšme meilleurs vƓux A dĂ©couvrir PoĂšmes vƓux 2022 & Beaux texte de vƓux de fin d'annĂ©e Message court de bonne annĂ©e 2022Des beaux raisins sans pĂ©pins pour tous les citoyens paysans et riverains Ă  chacun un verre pour fĂȘter les jours qui viennent tous les enfants trĂšs contents pour le pĂšre NoĂ«l et cendrillon autour du dĂźner priant pour le pain et ses supplĂ©ants Mes amises que cette annĂ©e 2022 soit meilleure pour nous tousĂ©galitĂ© et prospĂ©ritĂ©santĂ© et beaucoup d'amour. Beaux textes de vƓux originaux Je vous souhaite une annĂ©e de miel Joie, Paix et bonheur Ă©ternel Une annĂ©e de douceur D'amour dans vos cƓurs De milliers petites joies Que vous avez su implantĂ© en moi Que le soleil se mĂȘle aux Ă©toiles Sur votre parcours et l'amour se dĂ©voile A ceux que je connais; Ă  ceux que je ne connais pas Que Dieu vous bĂ©nisse, vous protĂšge et guide vos pas Bonne annĂ©e aux uns et aux autres Bonne annĂ©e aux nĂŽtres et aux vĂŽtres Je vous souhaite mille et un poĂšmes d'ĂȘtre aimĂ©s LumiĂšre sur lumiĂšre aux cƓurs d'amour enflammĂ©s Mes pensĂ©es d'amitiĂ© vers vous mes amies de l'espoir Dans mon cƓur, vous ĂȘtes tous un faire-valoir Nous avons besoin de vous Autant que vous de nous Mes sincĂšres amitiĂ©s et chaleureuses, salutation Textes cartes de souhaits Message de vƓux 2022 Le nouvel an s'est mis sur son 31 Il se marie demain OĂč dans cet hiver de pluies Sous les draps de son lit Il vit le feu de l'Ă©tĂ© Noces d'un heureux mariĂ© . Aux douze coups de minuit Un nouvel an ainsi naĂźt En ce premier janvier EspĂ©rant qu'il sera un paradis À mes amis et amies Bonne et heureuse annĂ©e .Beau message de vƓux Meilleurs vƓux texte original Mes meilleurs vƓux Les pires aussi Pour la nouvelle annĂ©e Mes vƓux pieux PlutĂŽt conventionnĂ©s Mais veux-tu Autre chose que santĂ© travail monnaie ? Salabalah miroirs aux alouettes Et finir plumĂ©e ? J’veux pour mes vƓux Sortir de lĂ ! Je te souhaite libertĂ© Je te souhaite amour Je te souhaite d’éteindre la tĂ©lĂ© Je te souhaite de lire Je te souhaite d’aimer J’te souhaite d’étreindre Chaque petit bout d’éternitĂ© Je te souhaite altruisme Je te souhaite empathie Et d’entrevoir la vĂ©ritĂ© J’te souhaite aussi Ma carte de vƓux DĂ©sirs, plaisirs Autant qu’tu peux J’te souhaite de jouir J’te veux au pieu Pour prendre part À l’infini Alors voilĂ  Ce sont mes vƓux Art et amour Le reste suit Mais foin des vƓux Ça suffit pas Je veux des rĂȘves Des utopies Au final ce sera lĂ  Mon dernier vƓux De bonne annĂ©e Pour toi qui lis Sans trĂȘve, RÊVE !!! © Sublimes textes pour souhaiter une bonne annĂ©e Mes vƓux pour 2022 Amis des poĂštes et poĂštes Cette annĂ©e va se terminer Et tous nous avons dans nos tĂȘtes Un peu de joie Ă  partager Cette nouvelle annĂ©e arrive SĂ»r qu’elle va nous apporter De belles mĂ©taphores vives Que nous tous allons apprĂ©cier EspĂ©rons la comme une Ă©toile Qu’on aime regarder vibrer Tel un artiste sur sa toile Fait notre regard enchantĂ© Alors on va lever nos cƓurs Ensemble sans cĂ©rĂ©monie Pour que nous vienne le bonheur L’amour, la santĂ©, l’harmonie. FAITES VOS VƒUX ! Faites vos vƓux ! Et souhaitez le meilleur ! Partagez les couleurs Que les yeux portent au cƓur ! Activez le bonheur, Et prenez de cette annĂ©e Le meilleur des meilleurs, Et nommez-les, comme ainĂ©s, Dans la nouvelle, toute fraĂźche, Et qui arrive comme espoir, Qui lui chassera les tĂąches, Et les sĂ©quelles noires ! Bonne annĂ©e, mes vƓux meilleurs, Aux humains, et beaucoup de bonheur ! Et bonne annĂ©e pleine de fleurs, Aux vivants, et aux bons cƓurs ! Mes vƓux de bonheur Meilleurs vƓux de bonheur, de santĂ©, prospĂ©ritĂ©, Toutes les meilleures choses que vous aimez, A l’occasion de la nouvelle AnnĂ©e 2022, A l’ensemble de ma famille, proches, A l’ensemble de mes ami es, A l’ensemble des amis de nos amis. Viens dans mes bras je t’attends cette nuit, Je suis Homme ou bien Femme selon ce que tu es! Je viendrai sois en sĂ»re dĂšs le coup de minuit, Fais toi beau, fais toi belle, pour nos premiers baisers! Je t’apporte des jours aux couleurs d’Arc en Ciel, ChargĂ©s de parfums de roses, de senteurs de jasmin! Je t’apporte des nuits, pour toi, au goĂ»t de miel, Et l’Amour fleurira dans ton cƓur en chemin! Je t’apporte la Joie, la SantĂ©, le Bonheur, Laisse dans le passĂ© tes chagrins, tes tourments! Je t’apporte l’Espoir, crois en moi, tout Ă  l’heure Bonne annĂ©e Ă  toutes les personnes que j’ai connues et aimĂ©es. Mais aussi Ă  ceux que j’ai aimĂ©s sans ĂȘtre aimĂ©. Et ceux et celles que j’ai croisĂ© sur mon chemin de vagabond errant sur des sentiers inconnus. 🎀 Bonne annĂ©e Ă  toutes les choses ! Au monde ! A la mer ! Aux forĂȘts ! Bonne annĂ©e Ă  toutes les roses Que l'hiver prĂ©pare en secret. Bonne annĂ©e Ă  tous ceux qui m'aiment Et qui m'entendent ici-bas ... Et bonne annĂ©e aussi, quand mĂȘme, A tous ceux qui ne m'aiment pas. Dans une annĂ©e, chaque moment compte, Alors je te souhaite 1 an d’bonheur, 52 semaines de Bien-ĂȘtre, pour un total de 31 536 000 secondes de joie Excellente annĂ©e ! Souhaiter une bonne annĂ©e Ă  vos proches ! PoĂšmes pour souhaiter une bonne annĂ©e 2022Voici une selection des plus beaux poĂšmes pour souhaiter une bonne annĂ©e avec de beaux messages de vƓux poĂ©tique Jolie carte pour la nouvelle annĂ©eJoli poĂšme pour souhaiter une Bonne annĂ©e Souhaiter la bonne annĂ©e. Une fois par an. Mais le reste de l’annĂ©e, Les oublier lentement. Donnez ses vƓux, C’est bien. Mais c’est peux. Quand il n’y a pas de vrai lien. Souhaiter le bonheur. Quand vient Ă  sonner la dite heure, Et le reste des jours, vivre sa vie. Et mettre l’autre de cĂŽtĂ©, et fini. Tant de bonne annĂ©e seront dite aussi. Tant de vƓux seront Ă©cris. Combien seront pensĂ© vraiment ? Combien seront partagĂ© longtemps ? Aujourd’hui, je vous dirais simplement, Que cette annĂ©e, soit un changement. Aimons-nous du 31 au 31 de l’annĂ©e suivantes, Aider, partager, Ă©coutez les personnes qui y seront prĂ©sentes. Donner du cƓur, Ă  toute heure. Donner de votre temps Ă  tout moment. Faites partager ce que vous penser vraiment. Pour que tout au long de cette annĂ©e rĂšgne le bonheur. Ne restez pas sur des simples mots. Que vous aurez oubliez, bien trop tĂŽt. Que les actions, les gestes que vous ferez, Soit dans vos tĂȘtes, bien pensĂ©s et dans vos cƓurs bien gravĂ©s. Quand vous direz bonne annĂ©e, Pensez aux 364 jours Ă  venir. Et prĂ©parez enfin vos cƓurs Ă  un meilleur avenir. Pour qu’au prochain rendez-vous, vous puissiez dire je les rĂ©aliser. Cela ne sera plus, enfin que des mots. Mais pour ceux qui vous entourent. Un vĂ©ritable, magnifique cadeaux. LĂ  enfin cela deviendra un vrai moment qu’on savoure. Quand on y regarde bien, Bonne, veut dire agrĂ©able, bon. AnnĂ©e c’est 364 jours, non ? Alors, pourquoi ne pas faire ce lien ? Pourquoi ne le crĂ©er ce moment, Qu’une seule fois par an ? Pourquoi, ne pas ĂȘtre attentionnĂ©, Et le faire chaque jour fructifier. Aujourd’hui, mes zamis, Je vous le dis, je vous l’écris. Que chaque jour qui passera, Faisons un geste , un pas. Et quand les 364 jours seront finis, Nous, nous retrouverons, pour une nouvelle annĂ©e. Et l’on pourra dire avec joie, on a su la partager. On a aidĂ©, aimer, Ă©couter, et c’est cela la vie. © Isabelle Gonet Bonne annĂ©e Ă  toutes et Ă  tous A tu, Ă  vous - Ă  Tous Bonne AnnĂ©e 2022 Au temps de l’an nouveau maintenant
 Autant de tant – tant d’élans ! Allant de l’avant vers d’autres tant 
 A l’an plein d’allant – qui du temps fait un roman! !! Belle AnnĂ©e 2022 ! Aux plumes ; Aux semeurs de rĂȘves ; Aux passeurs de mots ; Aux baladins de la rime et de la prose ; Aux aventuriers d’Atlantide, des Jardins de Babylone ou d’Utopia ; Aux charmeurs d’encre ; Aux Ă©quilibristes des lignes tirĂ©es ; Aux explorateurs de tous ces mondes passĂ©s, prĂ©sents et Ă  venir
 Beaux poĂšme pour le Nouvel An VoilĂ  une annĂ©e qui s’éteint Avec ses joies dĂ©licieuses Avec toute sorte de teints De ses saisons malicieuses Avec ses instants de bonheur Et ses moments gris de dĂ©sastres Avec ses moments de douleurs Et ses espoirs fĂ©conds qu’on castre Elle s’en va comme une fumĂ©e HĂątivement vers un blanc nuage Les bĂ»ches vertes enflammĂ©es Souvenirs Ă©ternisant son voyage Laissant des blessures bĂ©antes Qu’une annĂ©e douce va guĂ©rir La vie s’efforcera Ă  ĂȘtre charmante Avec tant de bonheurs Ă  offrir C’est le vƓu d'un vieux rituel Il a sa nuit longue et sacrĂ©e Les espoirs quittent le monde virtuel Vers un autre oĂč les roses sont dorĂ©es Les humains vont ĂȘtre des frĂšres Nul drapeau lugubre et d’épĂ©e courbe Nul funĂšbre tremblement de terre Nulle dĂ©chirure d’ñme Ă©clopĂ©e Ă  coudre L’annĂ©e oĂč la paix Ă©touffera la guerre OĂč l’amour va inonder tous les cƓurs OĂč l’opulence va enterrer les misĂšres Et personne n’aura plus besoin de chaleur Et pour ceux qui ont vĂ©cu un calvaire Qui a durĂ© presque une Ă©ternitĂ© Elle sera la route vers une nouvelle Ăšre OĂč il n’y aura plus d’habits pour les vĂ©ritĂ©s PoĂ©sie de la bonne annĂ©e Ça vient, s’en qu’on puisse rien y changer Une nouvelle annĂ©e, dans le millĂ©naire que l’ont vit Beaucoup l’attendent, en espĂ©rant de la nouveautĂ© D’autres ce disent, que s’illuminent enfin ma vie Car c’est un jour comme tous les autres Mais la sociĂ©tĂ©, en as fait autrement As donnĂ© Ă  l’homme, un temps pour poser une note Et qui sait ! Certaines fois pour faire un bilan Mais ce jour-lĂ , on le vit diffĂ©remment On la fĂȘte a la maniĂšre, d’une nouvelle naissance On souhaite Ă  toutes et a tous un nouvel an Et a soit mĂȘme et tous, qu’on est de la chance Pourtant ! C’est tous les jours de fĂȘte normalement ! Car chaque jour, oĂč l’on respire, est une bĂ©nĂ©diction Mais ! On est je pense, trop fixer sur son cadran PlutĂŽt que fixĂ©, sur sa propre respiration Mais c’est quand mĂȘme, une belle occasion Pour tout le monde, de ce retrouver et de ce rĂ©unir De mettre en Ă©clat, la folie, la beautĂ© et la passion De danser, manger, boire en bonne compagnie de pleins de sourire C’est un instant merveilleux, ou l’amour mĂȘme ce soir, devient inconditionnel Ou les amis, la famille, les connaissances, renforcent les liens qui les unissent Ou tous les plaisirs, ont un goĂ»t parfumĂ© presque divin et plein de dĂ©lices C’est tout simplement, chaleureux et agrĂ©ablement Ă©motionnel Pourvu bien sĂ»r, que toutes et tous puissent le vivre, tel leur dĂ©sir Que chaque personnes, puissent ne pas se retrouver seul et dĂ©laisser Car il y a du monde, qui ne pourra pas avoir ce mĂȘme plaisir D’ĂȘtre entourĂ©, choyer, sans doute, qu’ils seront seul devant leur tĂ©lĂ© Donc a tous ceux qui fĂȘtes, heureuse annĂ©e a vous toutes et tous Gardez le sourire, sans vous prendre la tĂȘte, et surtout amusez vous Ayez une pensĂ©e, pour tous ceux, qui n’auront pas le mĂȘme sourire ce soir Qui sait c’est comme un vƓu, qui leur lancerait, un garde espoir » Alors bonne annĂ©e a tous et surtout, prenez bien soin de vous, y a encore Beaucoup d’autre annĂ©e Ă  vivre. 🎀 Je vous aime tous et toutes, et je prie dieu que cette annĂ©e sera pour vous un nouveau dĂ©part vers les cieux de la santĂ©, de la prospĂ©ritĂ©, de la rĂ©ussite, et surtout de la joie et du bonheur infini. Rien ne sert de haĂŻr gratuitement les gens qu’on connaĂźt et aussi ceux qui restent pour nous un mystĂšre. Aimons tout le monde, car, l’amour a toujours battu la haine dans les champs de bataille. Aimez-vous les uns les autres, dĂ©barrassez-vous des armes du mal pour plonger enfin dans le fond du bien, qui n’a jamais trahi la volontĂ© de ressembler aux saints. Bonne et heureuse annĂ©e Ă  toutes et tous, amis de la poĂ©sie, poĂštes et poĂ©tesse.

poésie bonne année que nous apporteras tu